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Cette encyclopédie a été créée par Morgane Dervyn et Yasmine Ben Rhouma dans le cadre d'un projet universitaire. Tous les concepts recencés ici proviennent du numéro du N°9 / Utopies, dystopies et uchronies de la revue RUSCA. Nous vous invitons à explorer les divers concepts par lettre alphabétique ainsi que par concepts. Collab'Encyclo est collaborative alors n'hésitez pas à nous partager vos fragments d'information dans l'onglet dédié pour l'enrichir d'avantage. Bonne navigation à tous !
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Le Concept du Jour
Imaginaire
Index :
- Espace de pensée propre à l’être humain, indistinct de sa représentation du monde, dans lequel il peut créer, superposer, surimposer, sublimer des choses et des évènements dans la réalité.
Source : Le Dictionnaire
Imaginaires cinématographiques de Los Angeles. Projets utopiques et représentations dystopiques
Alfonso Pinto
--Extrait--
On pourrait définir l’imaginaire que ces quatre films fabriquent comme « catastrophique », mais à condition de considérer la catastrophe dans un sens plus large. Elle ne doit pas se lier à la spécificité d’un événement néfaste, qui soit probable ou non, imminente ou futur. La véritable catastrophe prend la forme d’une expérience de l’espace et du temps caractérisée par le grand déséquilibre qui émerge entre l’idée de « projet utopique », tant dans le sens spatial que temporel (construction d’un lieu capable de contenir un avenir positif), et un contemporain qui apparaît marqué par la Dystopie. Cet imaginaire exprime l’idée d’un monde sans issue, d’un « ailleurs/demain » qui reste loin et souvent hors de portée et un « ici-maintenant » qui se voit souvent privé de toute perspective.
Source : RUSCA N°9 Utopies, dystopies, uchronies | 2017
Imaginaires cinématographiques de Los Angeles. Projets utopiques et représentations dystopiques
Alfonso Pinto
--Extrait dans lequel le concept d'imaginaire est parent des concepts d'utopie, de dystopie et d'uchronie--
Ici on voudrait offrir un regard sur deux couples de films qui ont contribué à la fabrication du riche imaginaire cinématographique de la ville de Los Angeles. Bien que le point de vue soit géographique, néanmoins il est important de préciser que le vrai intérêt, ici, n’est pas celui de s’interroger sur les singularités du lieux physique, mais plutôt de mettre en place une réflexion géo-culturelle sur le rôle symbolique et idéel que l’imaginaire los-angelin joue. Les films en question, divisés en deux couples complémentaires, sont Heat (1995) et Collateral (2008) de Michael Mann, et les deux premiers chapitres de la saga des Terminators (Terminator, 1984 et Terminator 2 : The judgement day, 1991), de James Cameron. La complémentarité de ces deux couples réside dans le rôle joué par l’espace et par le temps. En effet, si les films de Mann semblent suggérer une expérience urbaine axée sur la spatialité, en revanche ceux de Cameron peuvent être considérés comme une puissante réflexion temporelle qui mêle présent, passé et futur. L’imaginaire qui en résulte, comme on le verra, se nourrit à plusieurs reprises des idées d’Utopie, Dystopie et Uchronie.
Source : RUSCA N°9 Utopies, dystopies, uchronies | 2017
Imaginaires cinématographiques de Los Angeles. Projets utopiques et représentations dystopiques
Alfonso Pinto
--Extrait dans lequel l'imaginaire est associé à des villes--
« Si, dans l’imaginaire collectif, New York est la ville de la comédie romantique, c’est à un autre genre majeur du cinéma américain que l’histoire a associé Los Angeles. […] Le cinéma a créé ou révélé une autre ville, sombre, tortueuse, perturbée et terriblement érotique »
Source : HIGUINEN E., JOYARD O., « Los Angeles », in La ville au cinéma, Paris, Cahiers du cinéma, p. 452. | In RUSCA N°9 Utopies, dystopies, uchronies | 2017