Index :
- Courant de pensée qui prône intelligence artificielle, grâce à l’avancée des neurosciences et des technologies. Il ressort du concept un dépassement des capacités humaines, l’optimisation de la qualité et de l’espérance de vie, voire l’immortalité, et donc l’émergence de cyber-créatures.
Source : Le Dictionnaire
Réinventer le rêve américain : Le parti transhumaniste
Vincent Guerin
--Extrait--
Zoltan Istvan est transhumaniste, un courant de pensée qui prône l’affranchissement des limites physiques, cognitives et émotionnelles humaines par les technosciences et une prise en main de l’évolution naturelle jugée imparfaite.
Source : RUSCA N°9 Utopies, dystopies, uchronies | 2017
De l'humain au posthumain : analyse d’une utopie controversée
Pierre Bourgois
--Extrait--
Le transhumanisme, terme utilisé pour la première fois par Julian Huxley[7] mais véritablement employé dans son sens actuel au cours des années 1980 par Fereidoun M. Esfandiary (rebaptisé FM-2030)[8], est défini, par ses membres, comme « une manière de penser l’avenir fondée sur la prémisse que l’espèce humaine dans sa forme actuelle ne représente pas la fin de notre développement mais une phase relativement précoce »[9].
Source : RUSCA N°9 Utopies, dystopies, uchronies | 2017
Réinventer le rêve américain : Le parti transhumaniste
Vincent Guerin
--Extrait--
Techno-évolutionniste, se positionnant ouvertement au-delà de l’humain, il souhaite améliorer le corps humain par la science et la technologie, faire mieux et plus rapidement que la sélection naturelle. Zoltan Istvan se dit porteur d’une « nouvelle façon de penser », un nouveau territoire pour l’espèce humaine[31]. Qualifiant d’anti-progrès, d’anti-innovation le moratoire sur l’ingénierie génétique, il souhaite que les recherches se poursuivent dans un cadre éthiquement borné ; l’enjeu : vivre mieux. Il défend l’idée qu’avec cette ingénierie les maladies du cœur, les cancers, les hérédités pathogènes, seront éliminés. Dans une approche résolument eugéniste, il serait donné aux parents le choix de leur enfant : couleur des cheveux, taille, genre, aptitudes athlétiques et cognitives. Récusant les critiques, il les estime infondées et fruits de la religion. La crainte de créer une race non-humaine, des êtres monstrueux, est, selon lui, surestimée et habitée par un imaginaire hollywoodien. À cela, il oppose la création d’une population libérée de la maladie. Ici techno-progressiste, il évoque le risque que seuls les riches pourraient se le permettre[32]. Au-delà du devenir cyborg, c’est la mort qui est visée.
Source : RUSCA N°9 Utopies, dystopies, uchronies | 2017
De l'humain au posthumain : analyse d’une utopie controversée
Pierre Bourgois
--Extrait--
Source : RUSCA N°9 Utopies, dystopies, uchronies | 2017
Réinventer le rêve américain : Le parti transhumaniste
Vincent Guerin
--Extrait--
Si le terme est né sous la plume du biologiste Julian Huxley (frère d’Aldous) en 1927[13], c’est seulement dans les années 1980 qu’il prend son sens contemporain.
Source : RUSCA N°9 Utopies, dystopies, uchronies | 2017
De l'humain au posthumain : analyse d’une utopie controversée
Pierre Bourgois
--Extrait--
Source : RUSCA N°9 Utopies, dystopies, uchronies | 2017
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