Utopie

Index :

Définition (3)

Histoire (1)

Géographie (2)

Citation (1)

Cas (5)


Définition (3) :

Utopie (Nom commun)
[y.to.pi] / Féminin
 
  • Pays imaginaire où règne un gouverneur idéal sur un peuple heureux.
  • (Par métonymie) Plan d’une société ou d’un gouvernement idéal et parfait.
  • (Par extension) Idéal social ou politique qui ne tient pas compte de la réalité.
  • (Par extension) Idéal jugé irréalisable.
  • Forme de récit ayant pour cadre un monde parfait, idyllique.

Source : Le Dictionnaire

 

Le projet d’utopie marxiste

Omer Moussaly

 

--Extrait--

Étymologiquement, l’utopie vient du latin moderne « utopia » qui veut dire en aucun lieu. Ce terme renvoie donc à un idéal, à une vue politique ou sociale qui décrit une conception ou un projet apparemment irréalisable. De grands auteurs d’utopie ont jalonné l’histoire de Platon à Thomas More et au-delà.

Source : RUSCA N°9 Utopies, dystopies, uchronies | 2017

 

Le projet d’utopie marxiste

Omer Moussaly

 

--Extrait--

vision bipolaire qui oppose ce qui est à ce qui devrait être, s’inscrit en plein dans l’utopie considéré comme solution de rechange à un réel exécrable.

Source : RUSCA N°9 Utopies, dystopies, uchronies | 2017

 

Histoire (1)

Éditorial

Marianne Celka, Matthijs Gardenier, Eric Gondard, Bertrand Vidal

 

--Extrait--

De Tommaso Campanella (La Cité du Soleil, 1602) et avant lui Thomas More (Utopia, 1516) à Auguste Comte, le comte de Saint-Simon, Charles Fourier, Robert Owen, Karl Marx ou encore Edward Bellamy, à l’époque industrielle, nombreux sont les auteurs à avoir dessiné les contours des utopies modernes.

Source : RUSCA N°9 Utopies, dystopies, uchronies | 2017

 

Géographie (2)

Glastonbury et Damanhur, des utopies pour notre temps

Georges Bertin

 

--Extrait dans lequel Glastonbury est présenté comme un lieu d'utopie--

En 2010, Glastonbury est une petite ville du comté du Somerset (UK), autrefois haut lieu spirituel celte puis catholique et aujourd’hui, centre de mouvements alternatifs  caractérisé par la multiplicité des cultes et pratiques touchant 30% de la population, avec un impact certain sur l’économie locale. Le culte de la Grande  Déesse (ou Mother Earth)  qualifié de néo-païen est également fondé sur le ressourcement personnel, une certaine libération…

Kathy Jones, en tant qu’auteur de nombreux best-sellers, a joué un rôle clef dans l’éveil des consciences. Elle délivre un message sur le rôle éminent de la Déesse, invitant les femmes à changer le monde grâce à la prise de conscience féminine qui s’opère de nos jours. Les prêtresses de la Déesse offrent de fait des  rites de passage vers la Féminité, la déesse devenant la source d’un vrai potentiel humain féminin. Elle y a  initié et formé plusieurs femmes de conviction et de talent par des cycles organisés en spirales  et assez coûteux.

Les prêtresses ont entre 40 et 60 ans, parfois plus, sont des femmes de la classe moyenne originaires d’Angleterre de Nouvelle Zélande, d’Australie, du Canada, d’Allemagne, d’Espagne, des USA. Elles pratiquent souvent les thérapies les plus diverses.

Source : RUSCA N°9 Utopies, dystopies, uchronies | 2017

 

Imaginaires cinématographiques de Los Angeles. Projets utopiques et représentations dystopiques

Alfonso Pinto

 

--Extrait dans lequel l'origine du mot utopie est evoquée--

Le concept d’Utopie, ainsi que son contraire, Dystopie, possède une relevance géographique non négligeable. La racine grecque du mot (topos) est déjà un signe éloquent, bien que, selon l’acception du terme proposée par More, cette géographicité ne serait que figurée.

Source : RUSCA N°9 Utopies, dystopies, uchronies | 2017

 

Citation (1) :

« Contre le football moderne » : une « utopie interstitielle » ?

Kath Tyldesley, Mike Tyldesley

 

--Extrait--

Sans nostalgie du passé il ne peut pas exister de rêve d’avenir authentique. Dans ce sens, l’utopie sera romantique ou ne sera pas.

Source : Michael Löwy & Robert Sayre, Révolte et Mélancolie, 1992. | In RUSCA N°9 Utopies, dystopies, uchronies | 2017

 

Cas (5) :

Du cyberespace au mind-uploading : de la liquéfaction à la liquidation de la ville ?

Marion Roussel

 

--Extrait dans lequel le cyberespace est considéré comme un cas d'utopie--

Analysé comme un nouveau niveau de réalité habitable collectivement, comme un nouveau royaume pour l’émergence d’une conscience humaine planétaire, le cyberespace, idéalisé, n’est alors plus perçu comme partie prenante d’un monde dystopique, mais s’impose comme une véritable utopie.

Source : RUSCA N°9 Utopies, dystopies, uchronies | 2017

 

Imaginaires cinématographiques de Los Angeles. Projets utopiques et représentations dystopiques

Alfonso Pinto

 

--Extrait dans lequel un cas d'utopie est evoqué--

Dans le profond éclectisme qui caractérise la nuit los-angeline, le taxi semble conférer une ultérieure profondeur à la dialectique entre Utopie et Dystopie qui s’exprime dans le rapport entre la condition actuelle de Max (taximan « temporaire » depuis douze ans!) et son projet d’un ailleurs spatio-temporel (son rêve de mettre en place une compagnie de Limousine, mais aussi la petite carte postale caribéenne qui incarne son désir d’évasion).

Source : RUSCA N°9 Utopies, dystopies, uchronies | 2017

 

Éditorial

Marianne Celka, Matthijs Gardenier, Eric Gondard, Bertrand Vidal

 

--Extrait dans lequel sont présentés deux cas d'utopie à travers les exemples de Glastonbury et de Damanhur--

Des utopies non plus hégémoniques et globalisantes mais comme éclatées, disséminées, multiples, qui s’installent au quotidien, ici et là, comme l’illustrent les communautés New Age dont Georges Bertin nous propose l’analyse. Des communautés avaloniennes de Galstonbury aux écovillages tel que Damanhur, notre contemporanéité ne se montre pas avare de tentatives utopiques, à petite échelle, se concrétisant et s’offrant comme réservoir d’expériences, d’images et de sens.

Source : RUSCA N°9 Utopies, dystopies, uchronies | 2017

 

Glastonbury et Damanhur, des utopies pour notre temps

Georges Bertin

 

--Extrait dans lequel est présenté un cas d'utopie à travers l'exemple de Glastonbury--

En 2010, Glastonbury est une petite ville du comté du Somerset (UK), autrefois haut lieu spirituel celte puis catholique et aujourd’hui, centre de mouvements alternatifs  caractérisé par la multiplicité des cultes et pratiques touchant 30% de la population, avec un impact certain sur l’économie locale. Le culte de la Grande  Déesse (ou Mother Earth)  qualifié de néo-païen est également fondé sur le ressourcement personnel, une certaine libération…

Kathy Jones, en tant qu’auteur de nombreux best-sellers, a joué un rôle clef dans l’éveil des consciences. Elle délivre un message sur le rôle éminent de la Déesse, invitant les femmes à changer le monde grâce à la prise de conscience féminine qui s’opère de nos jours. Les prêtresses de la Déesse offrent de fait des  rites de passage vers la Féminité, la déesse devenant la source d’un vrai potentiel humain féminin. Elle y a  initié et formé plusieurs femmes de conviction et de talent par des cycles organisés en spirales  et assez coûteux.

Les prêtresses ont entre 40 et 60 ans, parfois plus, sont des femmes de la classe moyenne originaires d’Angleterre de Nouvelle Zélande, d’Australie, du Canada, d’Allemagne, d’Espagne, des USA. Elles pratiquent souvent les thérapies les plus diverses. Leurs opinions politiques sont du côté des verts ou libérales, d’abord féministes. Leurs mœurs sont libérées, professant un retour à la Nature et à une sexualité libre, à l’hédonisme, elles manifestent aussi une grande liberté de ton touchant à ces questions. La formation change leur représentation du monde et leur relation aux autres et à l’Univers à travers un travail sur elles-mêmes, soit une thérapie par effet cathartique.

Les célèbres « Goddesses Conferences » sont organisées aux quatre grandes époques de l’année celte (1er novembre : Sahmain, 1er février : Imbolc, 1er mai Beltène, 1er août Lugnasad) avec cérémonies, processions, fêtes, réalisations artistiques, musiques, jeux, et grand concours de peuple « au service de l’Amour et de la Beauté ». S’y retrouvent de nombreuses spiritualités orientées vers le culte de la Nature : chamanes, druides, hindous, bouddhistes, amérindiens, etc. mettant en valeur la fécondité et l’énergie sexuelle de la Grande Déesse, fée de l’Ile de Verre, Dame d’Avalon. Des expositions et ateliers, tous onéreux, fonctionnent en parallèle avec le programme officiel.

Source : RUSCA N°9 Utopies, dystopies, uchronies | 2017

 

Glastonbury et Damanhur, des utopies pour notre temps

Georges Bertin

 

--Extrait dans lequel est présenté un cas d'utopie à travers l'exemple de Damanhur--

En 1975, un assureur italien, Oberto Airaudi, alors âgé de 40 ans, réunit 12 à 15 personnes pour travailler sur les synchronicités  et le phénomène divin en l’homme pour lutter contre le potentiel de destruction propre à l’homme ; aussi Damanhur sera une société basée sur l’optimisme. En 1997, ils s’installent à 50 kilomètres de Turin, dans le Piémont alpin (vallée de Vachiusella) sur un emplacement placé à un croisement de forces telluriques particulier.

Les terrains de la communauté totalisent de nos jours 700 acres cultivables, des bois, 25 acres d’habitation et 80 maisons. On y trouve producteurs, ateliers, plantations, laboratoires, universités…

Pendant 16 ans, les adeptes vont creuser en souterrain, le Temple de l’Humanité (inachevé), constitué d’un dédale impressionnant de couloirs et de salles immenses organisées en labyrinthe, il est le cœur de la Communauté, symbolisant le rêve de son créateur[6] : créer une cité spirituelle différente de tout ce qui a existé et capable de nourrir et refléter la perception spirituelle de ses citoyens, sorte d’utopie concrète.

Aujourd’hui la communauté compte quelques 1000 habitants (et 60000 sympathisants à travers le monde). Elle se présente comme une éco-communauté constituée d’éco villages dédiés au progrès social, elle a sa propre constitution sociale étant organisée en groupes de vie nommés nucleos fédérés, sa structure politique interne, ses écoles, et un système monétaire avec sa monnaie : le credito.

Les frontières de Damanhur sont en perpétuel contact avec le monde extérieur. Laboratoire social et technique, les équipes de recherches locales contribuent à développer des techniques de vie en société basées sur l’énergie renouvelable, la médecine holistique, les études touchant à proposer un modèle de développement durable original à la marge de la société italienne.

Source : RUSCA N°9 Utopies, dystopies, uchronies | 2017

 

 

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